

Prix Goncourt des Lycéens 2011, ce livre est un petit bijou de douceur et de lyrisme. L'écriture très douce est porté par un point de vue interne très tourné vers la foi catholique, sans que cela ne soit dérangeant. Athée jusqu'au bout des ongles, j'ai été porté par l'histoire d'Esclarmonde qui décide de vivre hors du Siècle pour se rapprocher de Dieu sans se douter qu'elle touchera plus de gens qu'elle n'imagine. Bien que recluse, elle nous fait voyager jusqu'à Jérusalem, lieu de la Trosième Croisade (1189-1192). La mort, le désespoir, la défaite de ces chrétiens perdus en Terre d'Islam est raconté avec beaucoup de force. On est happé par les pensées d'Esclarmonde, on veut savoir quand et comment tout cela finira alors on ne lâche plus le livre des yeux. Je l'ai dévoré dans les transports en commun, comme une droguée qui voulait sa dose, moi je voulais savoir la fin. Une fin qui m'a laissé abasourdie.
Cette fin est peut-être le seul « défaut » du livre sans en être un. Ça finit un peu trop tristement mais en même temps, cette fin magistrale est la meilleure que Carole Martinez pouvait donner à son roman.
Je suis divinement conquise par ce magnifique livre et son personnage principal, et je lire Le Coeur Cousu avec beaucoup d'appréhension. Comment faire aussi bien qu'une telle perle ?
O-Read-Or-Dead-O, Posté le samedi 20 avril 2013 20:21
Moi aussi je dois le lire pour ce challenge^^